La chance, c’est avant tout une question d’opportunités vous diront beaucoup de personnes. J’ai eu “la chance” d’échanger récemment avec Gregory Pouy, lors d’un épisode de mon Podcast Génération Do It Yourself. Il m’a fait découvrir Philippe Gabilliet, professeur de leadership à l’ESCP, pour qui “la chance, c’est une compétence”.

Je pense que les deux approches sont vraies.

Croyez-vous que la chance arrive de nulle part et nous touche par hasard, par magie. Croyez-vous vraiment à cette bonne étoile ? Cette étoile que l’on adore quand elle nous suit mais qui nous déprime quand on a l’impression qu’elle nous a lâché depuis un moment. Pour moi -et je parle d’expérience- la chance, ça se travaille. Voici trois idées qui vont peut-être vous faire changer d’avis sur la chance… et vous permettre d’en avoir. Après tout, pourquoi ne pourrait-on pas s’en remettre à la chance de temps en temps, même dans un contexte professionnel ?

La chance, ça s’apprend

Si la chance est une compétence, alors comme toute compétence, elle se travaille (même si dans le cas présent il s’agit de travailler l’imprévu). Comme souvent, le travail passe par l’écoute et les opportunités par la collecte d’informations. Ces informations peuvent venir de nouvelles rencontres, il peut s’agir de quelque chose qui s’est passé dans l’entreprise, de quelqu’un qui a énoncé un besoin ou une demande… Toutes ces informations ouvrent de nouveaux champs de possibles et sont susceptibles de vous faire bénéficier de nouvelles opportunités. Mais pour cela, votre oreille doit toujours être aux aguets.

La chance est un sport collectif

Et les opportunités ne viennent pas de vous, elles viennent des autres. Cependant, vous pouvez tout mettre en œuvre pour que votre entourage vous amène des opportunités. Les chanceux sont des gens ouverts, toujours prêts à rendre service, bref, des gens capables de créer autour d’eux un environnement favorable. Prenez soin de votre réseau et apprenez à valoriser chaque occasion ou événement de votre vie, positif comme négatif. Vous les transformerez, probablement sans le savoir, en opportunités.

La chance, il faut aller la chercher

La réussite n’aime pas la routine, alors n’attendez plus que les choses vous tombent dessus et sortez de votre zone de confort. Dépassez vos limites, surprenez-vous, osez la différence en redécouvrant votre environnement social et professionnel.

Comme me l’a expliqué le navigateur Eric Bellion, dans l’un des meilleurs épisodes de #GDIY, il faut faire deux pas dans l’inconnu, aller chercher la différence. Ce n’est pas en restant bien au chaud dans ses habitudes qu’on va aller trouver sa bonne étoile. Elle ne tombera pas du ciel, là comme ça, assis sur votre canapé.

La chance, on ne l’a pas tout le temps, il faut bien être conscient qu’elle s’accompagne généralement d’un grand nombre de revers. L’important est de savoir rebondir face aux situations les plus complexes et d’en tirer une dimension positive. Apprenez à utiliser vos échecs comme une matière première et tirez-en les bonnes conclusions pour saisir les opportunités qui s’offrent à vous.

Finalement être chanceux, ça commence par être opportuniste.

Cet article est en partie inspiré des propos de Philippe Gabilliet et des différentes discussions que j’ai pu avoir dans le cadre de Génération Do It Yourself.

Allez, bonne chance !

(j’ai toujours rêvé de finir un article comme JOOKS.fr)