Ça y est, vous lancez votre podcast ! Quel matériel choisir pour votre podcast ? 

[MISE À JOUR AVRIL 2022] 

Après 5 ans et plus 300 enregistrements de mes podcasts « Génération Do It Yourself » et « La Martingale » , vous êtes toujours aussi nombreux à me demander mes recommandations en termes de matériel pour un enregistrement simple et de qualité.

J’ai fait évoluer le matériel que j’utilise pour enregistrer. Je vous partage donc les outils que je recommandais avant, ceux que j’ai utilisés pendant plus de trois ans et qui ont permis à mon podcast de quadrupler d’audience en un an notamment l’année dernière.

Aujourd’hui, il y a de nouveaux produits qui sont sortis, il y a du matériel moins cher et tout aussi performant. Mes anciennes recommandations pour enregistrer vos épisodes de podcasts sont toujours valables, on parle de matériel podcast performant et j’actualise simplement avec les évolutions technologiques !

Quel matériel podcast : Le hardware

Un enregistreur numérique ZOOM H6 : le cœur.

N’achetez rien d’autre, je ne connais personne qui a regretté son achat. C’est l’arme fatale, ce qui donnera un son HD de qualité professionnelle. Après 5 ans de bons et loyaux services, le mien fonctionns toujours et on en a 4 de plus au bureau.

Si vous avez un plus petit budget, le Zoom P4 PodTrack est une bonne alternative. J’aime moins son interface mais il a une fonctionnalité très cool : une prise pour enregistrer le téléphone en piste d’entrée (même si je recommande fortement d’utiliser ZenCastr ci-dessous).

Le micro Shure Sm7B pour se faire plaisir

Ok, je me suis fait plaisir ! Ce micro Shure est parfait et vraiment très bien.

C’est la rolls des micros. Si vous voulez vous faire plaisir comme moi allez-y, achetez-le mais ce n’est pas un must have pour vos enregistrements de podcast.

La base de la base sont les micros Shure SM58. Une référence dans la musique depuis des décennies.

Il est très important d’avoir de très bons micros, surtout si on a un enregistreur de fou comme le H6. J’en ai pris 3, parce qu’à trois c’est toujours mieux qu’à deux.

Le bras articulé : Blue Compass

On utilise ceux-là chez CosaVostra, parce qu’on a des goûts de luxe, et qu’ils sont très robustes.

Mais les bras articulés de Neewer sont également très bien, pour moins de 1/4 du prix…

Des « bonnettes » pour atténuer les souffles et bruits parasites autour du micro.

J’ai cherché (et trouvé) des mousses de couleur pour égayer un peu l’atmosphère, ça distrait en début d’enregistrement au moment où les invités peuvent être un peu stressés !

Des câbles— parce que les micros ne sont pas HF.

Par sécurité, j’ai pris des câbles longs… Mais, là je vous recommande de ne pas me suivre ! Prenez 1 mètre, 2 grand maximum.

Je pose l’enregistreur au milieu de la table entre mon invité et moi et je le regarde toujours d’un coin de l’œil pendant l’enregistrement pour faire quelques réglages.

J’ai essayé les câbles de couleur, mais ils s’abîment plus vite. À éviter.

Deux casques jolis et pas trop chers

Pourquoi 2 casques ?

Parce que j’incite fortement mes invités à en mettre un, pour avoir une expérience plus immersive, et parce que ça les incite à se corriger tout seuls s’ils éloignent leurs bouches du micro (du coup il vous faudra aussi un dédoubleur). Autant les choisir assez jolis et conforts.

Une carte mémoire 64GB super rapide

Parce qu’avec 3 pistes en stéréo, ma première carte mémoire (fournie avec le ZOOM) s’est remplie en un rien de temps (3h30 de podcast à la fois c’est long !).

Des piles (rechageables) à la pelle

Parce qu’il faut toujours avoir des piles neuves en sécu, même si désormais je branche le Zoom H6 sur mon laptop.

Pour se tester sans investir autant, Alexandre Ayad, le fondateur de GiveXpert, m’a conseillé de tester une appli incroyable qui corrige le son pour se concentrer sur la voix, mais que je n’ai pas encore testée :Hindenburg Journalist Field recorder.

Quel matériel podcast : le software

D’abord, je passe les canaux de voix à la moulinette sur Auphonic, ce qui permet de corriger les différences de niveaux sonores, d’atténuer l’écho d’une piste sur l’autre (le micro de l’invité enregistre un fond de ma voix quand je parle) les « hum » et autres nuisances sonores.

Reaper Software

Si j’ai utilisé Audacity à mes débuts pour mes montages, je suis depuis passé sur Reaper. Vraiment peu cher, le logiciel est plus ergonomique, plus intuitif, plus puissant et surtout beaucoup plus beau ! En revanche, comme pour Audacity, on sent qu’il y a énormément de fonctionnalités — encore plus même — mais pareil, j’ai toujours la flemme de me coltiner tous les tutos.

Je n’utilise plus Soundcloud Pro pour uploader mes podcasts en ligne, car je pense que ce n’est pas l’outil idéal du tout.

Mieux vaut aller directement sur un hébergeur spécialisé sur les podcasts, il vous donnera de meilleures statistiques et vous permettra de monétiser en temps voulu.

Je recommande Ausha sans hésiter (allez-y de ma part en cliquant ici) qui est le mieux pour commencer. Nous utilisons désormais Audiomeans avec notre label de podcast, l’outil est cependant réellement conçu pour les professionnels (plus cher, plus compliqué).

Ensuite, je diffuse en connectant mon RSS Ausha sur iTunes Connect, qui va ensuite être récupéré par toutes les autres applications de podcast, notamment sur Android (Pocket Cast par exemple).

Si mon invité est à distance (par exemple épisode #3 avec Ilan Abehassera), j’utilise Zencaster. J’enregistre ma voix avec le ZOOM, et j’exporte la sienne sur Zencaster une fois l’enregistrement fini. Ça reste tout à fait correct pour une écoute podcast, mais c’est évidemment moins bien. J’essayerai d’optimiser ce point.

Quelques tips supplémentaires

  • Enregistrer dans une pièce sans écho, avec des meubles et de la déco. Par exemple, la salle de réunion de Leetchi pour mon enregistrement avec Céline Lazhortes n’était pas l’idéal !

  • C’est avec l’expérience qu’on apprend, je ne suis pas satisfait du tout quand je m’écoute sur les premiers épisodes, mais j’essaye de me corriger à chaque fois.
  • L’editing, c’est la mort. Je favorise le « uncut » car si on commence à monter comme un fou, on arrête au deuxième épisode. Donc à moins d’être un monteur pro (mais vous ne seriez pas en train de lire ceci), limitez au maximum le montage si vous voulez pérenniser votre aventure!
  • Apporter des nouveaux accessoires. Par exemple dans l’épisode #4, j’ai apporté une bouteille de vin pour l’invité. Why not ! 

Si vous êtes arrivés ici, c’est que vous allez vous lancer !

Si vous souhaitez aller plus loin et être accompagné de À à Z dans le lancement ou le développement de votre podcast, je ne peux que vous recommander ma formation : entreprendre un podcast. Vous découvrirez notamment comment :

  • Augmenter votre nombres d’écoutes.
  • Être plus efficace et sortir plus d’épisodes.
  • Recevoir des invités de qualités.
  • Gagner en visibilité.

N’hésitez pas enfin à me citer dans votre podcast, ou à m’inviter pour faire un peu de cross promotion, c’est en se soutenant entre podcasters que nous gagnerons de l’audience, sur ce format qui n’est pas encore assez utilisé!

N’oubliez pas de vous abonner à GDIY pour être les premiers avertis par mail, mais également sur toutes les bonnes plateformes de podcasts!