Je m’appelle Paili, j’ai 22 ans et pendant 1 an, j’ai rejoint l’équipe du podcast Génération Do It Yourself, aux côtés de Matthieu Stefani, en tant que Chargée de Production et de Promotion. Mon alternance prend fin et je pars pour de nouvelles aventures. Voici mes impressions après en avoir découvert les coulisses.

Qui suis-je ?

Non pas que je tienne particulièrement à me mettre en avant, je pense qu’il est nécessaire de savoir d’où je viens pour comprendre mon état d’esprit à l’arrivée au 71, rue de Saussure.

J’ai grandi dans une famille modeste, où l’on travaille dans le but de gagner de l’argent. Notre temps libre est consacré à la culture et aux passions qui y sont liées (musique, théâtre, danse, musées, etc.).

L’entrepreneuriat et le modèle startup représentent très peu pour nous. En un mot : c’est du bullshit. Rien de plus ridicule que l’usage d’anglicismes à tout-va. Chez nous, on chérit la langue française.

Depuis mon plus jeune âge, on m’apprend qu’en travaillant, on peut aller loin, très loin. Alors, je suis studieuse et plutôt bonne élève. Pas de grande école pour moi, un modeste DUT InfoCom, mais de grandes volontés. Je me découvre carriériste. Mon rêve : devenir journaliste radio. Alors, j’intègre une école de journalisme en alternance. Après un stage en radio et l’animation d’un podcast étudiant, je veux découvrir l’industrie des podcasts. J’en écoute quotidiennement et notamment celui de Louise Aubery, InPower. Son slogan me parle : “prendre le pouvoir de sa vie”. C’est avec beaucoup d’a priori, mais avec de grandes ambitions que j’intègre l’équipe de Génération Do It Yourself.

Mes premières impressions

Oui. Il y a des anglicismes, aussi bien autour de l’entrepreneuriat que du podcast, mais je m’y adapte assez rapidement, et je dois l’avouer, j’y prends goût.

Je découvre aussi l’ampleur de GDIY. Je rencontre Matthieu, je ne le connaissais pas avant de postuler, et comme beaucoup, je m’interroge : “Pourquoi parle-t-il autant de lui dans ses épisodes ?”. Je suis aussi étonnée, par le nombre d’auditeurs qui lui écrivent chaque jour.

Je vois les chiffres et je ne peux que croire en ce contenu, ce podcast, mais je n’en perçois pas encore toute la valeur.

Et après ?

Parce qu’il faut bien vendre chaque épisode, je les écoute tous. Assez vite, je deviens addict.

Si vous écoutez régulièrement le podcast, vous connaissez cette sensation de post-écoute. On se sent capable de réaliser de grandes choses et de passer à l’action. Et bien, imaginez cette sensation en continu et décuplée. Parce que oui, les valeurs véhiculées dans chaque épisode s’appliquent à l’équipe en interne. Ça peut sembler bateau, mais je réalise qu’il n’y a pas de limites, seulement celles qu’on se créait. Je réalise aussi la chance que j’ai de travailler sur du contenu aussi qualitatif et aussi varié. Si la communauté GDIY est aussi puissante, c’est parce qu’elle a intégré ce message : quand on veut, on peut, il suffit juste de passer à l’action.

Dis-nous tout Paili ! C’est comment de bosser avec Matthieu Stefani ? – Alias, Jean-Michel Podcast (ou JMP) en interne.

Réponse : c’est SPORTIF.

D’abord, il faut réussir à caler un point avec lui. Comptez 5 minutes de retard en moyenne. Votre réunion a intérêt à être cadrée. Abordez un point avec Matt, il vous répondra tout à fait autre chose, qui n’a rien à voir avec le sujet. Oui, Matthieu Stefani est un homme distrait. Grâce à lui, j’ai appris à cadrer des réunions, parce qu’entre lui et Clémence, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre.

Gare à celui qui n’aurait pas de carnet de notes quand Matt est dans les parages. Ses idées fusent plus vite que son ombre. 

Éternel insatisfait, il est exigeant avec lui-même et ses équipes, mais il sait aussi féliciter chacun pour le travail fourni.

La team GDIY, c’est avant tout de l’entraide, de la bonne humeur au quotidien, et surtout, beaucoup de rires. Notamment, lorsqu’il s’agit de charrier JMP. Oui, il existe bel et bien une conversation WhatsApp intitulée “La banque du mème JMP”. Un jour peut-être, aurez-vous la chance d’en découvrir le contenu.

Et si c’était à refaire ?

Je n’hésiterais pas une seconde. Génération Do It Yourself a été l’une des expériences les plus formatrices de ma vie. J’y ai déconstruit beaucoup d’idées reçues. J’y ai pris confiance en moi, dans mon travail et j’y ai surtout rencontré de merveilleuses personnes.

Merci à toute la team GDIY pour votre patience et votre bienveillance. Je pense évidemment à Matt, Clémence, Stevan, Mariem et Anne. Merci aussi aux équipes de CosaVostra et notamment à la team podcast : Laura, Anouk et Orlane. Et enfin, merci aux équipes d’Orso Media, avec qui j’ai collaboré au quotidien : Christofer, Thomas, Laurène, Constance, Marie et Magalie.

 


Si cet article vous a plu, je vous invite à vous abonner à la newsletter de Matt en cliquant ICI. Elle sort chaque dimanche. Matt vous y partage ses recommandations (littérature, cinéma, outils technologiques, …), ses réflexions du moments et des informations exclusives.